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Cette espace membre vous permet d’accéder à différentes ressources regroupées ici, qui pourront vous aidez dans votre apprentissage du taekwondo. Vous y trouverez notamment des rubriques pour les passages de grade en passant par du lexique de notre art et diverse autres choses qui vous permettront peut être d’assouvir votre soif d’apprendre !
Bonne lecture,
L’équipe de Monrose Taekwondo Académie
Sommaire
Signification du drapeau Coréen
Le drapeau coréen
S’il y a bien un drapeau original dans le monde, c’est le drapeau de la Corée du Sud ! En effet, un cercle central partagé en deux zones, l’une rouge, l’autre bleue, ainsi que quatre étranges symboles répartis dans chaque coin, qu’est-ce que cela peut-il bien signifier ?
Le drapeau coréen se nomme le 태극기 (taegeug-gi), soit le drapeau au taegeug. Il met en scène le cercle de l’univers entouré de quatre valeurs coréennes inspirées du taoïsme. Le tout est associé sur un fond blanc qui représente l’homogénéité, l’intégrité, la paix et la pureté du peuple coréen.
Le cercle de l’univers
Ce cercle, nommé 태극 (taegeug) et composé de deux zones bien distinctes vous dit peut-être quelque chose. En fait, il s’agit d’un dérivé de la philosophie du 음양 (eum-yang), que vous connaissez certainement mieux sous le nom chinois “yin-yang”.
Dans les fondements de cette philosophie, le cercle représente l’univers composé de deux forces cosmiques qui s’opposent et s’équilibrent. Sur le drapeau de la Corée du Sud, le rouge représente les forces cosmiques positives tandis que le bleu décrit les forces cosmiques négatives de l’univers.
Ce symbole a été choisi pour représenter la Corée en 1882, afin de rendre hommage aux valeurs philosophiques taoïstes coréennes. Cependant, on lui a donné différentes formes avant celle actuelle.
Drapeau de la Corée du Sud en 1899
Les quatre idéogrammes du drapeau de la Corée
Ces étranges idéogrammes ne vous disent certainement rien. Ce sont en fait des 팔괘 (palgwae) utilisés dans la cosmologie taoïste afin de représenter les principes fondamentaux de la vie. Ils sont au nombre de huit mais seuls quatre ont finalement été conservés pour le drapeau sud-coréen(On retrouve cette forme octogonal dans le taekwondo compétitif, celle ci a été choisi comme espace de combat).
Ces huit idéogrammes ont chacun une signification en terme d’élément naturel, de direction cardinale, de partie du corps humain, d’animal ou encore de caractère. Ils sont en fait une représentation complexe d’associations des cinq éléments de la théorie chinoise Wu Xing : le métal, le feu, le bois, l’eau et la terre.
Les quatre idéogrammes gardés pour représenter la Corée du Sud sont donc :
- ☰ (geon), qui représente le paradis, le ciel et la justice
- ☵ (gam), qui représente la lune, l’eau et la sagesse
- ☷ (gon), qui représente la terre et la vitalité
- ☲ (ri), qui représente le soleil, le feu et la fruition
Ces quatre éléments forment un cycle, allant de ☰ (geon) jusqu’à ☲ (ri), indéfiniment.
(Source : https://www.kajacoree.com/article/les-secrets-du-drapeau-coreen)
Grades et signification
La gamme de couleurs des ceintures de taekwondo représente plusieurs choses à plusieurs niveaux. Elles n’ont pas été choisies au hasard. Elles sont le blanc, le jaune, le vert, le bleu, le rouge et le noir.
Elles n’ont pas été choisies de façon arbitraire. En fait, leur signification est empreinte de tradition.
Ces couleurs dénotent les différents niveaux de hiérarchie en vigueur lors des dynasties « Koguryo » et « Silla » , reconnaît le général Choi cité par l’Encyclopédie du taekwondo.
Elles ont donc une signification symbolique :
- La ceinture blanche : Couleur de la neige représente la pureté, l’innocence de l’initié et son ignorance vis-à-vis de la pratique.
- La ceinture jaune : Couleur de la terre dans laquelle la plante prend racine et croît à l’image du pratiquant qui progresse du fondement de l’art.
- La ceinture verte : Couleur de l’arbre qui symbolise la croissance de la plante à l’image du progrès de l’adepte dans l’art
- La ceinture bleu : Couleur du ciel vers lequel la plante grandit à l’image du pratiquant qui prend de la hauteur dans l’évolution de sa pratique.
- La ceinture rouge : Couleur du feu et du sang signifie le danger d’une puissance ou énergie incontrôlée avisant l’adepte de se maîtriser lui-même et avertissant l’adversaire de se tenir à l’écart.
- La ceinture noire : Couleur du cosmos et de l’infini donc de l’énergie source, symbolisant le sommet atteint de son art. Elle symbolise aussi son imperméabilité face à la peur et à l’obscurité sous toutes ses formes.
Graduation de l’académie
Les capacités individuelles de développement personnel, d’engagement et de technique sont évaluées par deux échelles de promotion : les grades (keup), d’abord, puis les degrés (dan).
La progression du débutant commence par un grade élevé (le 15ème pour les enfants, le 10ème pour les adultes) et se termine avec le 1er grade, tandis que les degrés commencent au contraire par le 1er degré et finissent avec le 9ème (il est possible d’obtenir un 10ème dan en taekwondo, mais il n’est décerné qu’à titre posthume). Les dans peuvent être symbolisés par des barrettes qui seront brodées sur la ceinture, mais, par humilité, beaucoup de “ceinture noire” ne le font pas.
Les enfants ont plus de ceintures que les adultes car leur progression étant plus lente, le fait d’obtenir plus de ceintures de couleurs leur permettent d’évoluer à leur rythme.
Grades et ceintures
Poomsae définition
Poomsae signifie « forme ». Les poomsae sont des enchaînements codifiés de techniques offensives et défensives, représentant un combat contre un ou plusieurs adversaires imaginaires. Reprenant toutes les techniques de base du taekwondo, les poomsae ont été conçus de façon à ce que les pratiquants puissent s’entraîner même en l’absence d’un partenaire.
Les poomsae constituent un exercice autant physique que mental. Dans la pratique traditionnelle, le poomsae est un travail de perfectionnement, qui permet de développer des qualités de force et de concentration, mais aussi d’équilibre, de vitesse, d’endurance et de détermination. Par la combinaison de ces qualités, les poomsae dégagent un sentiment de maîtrise et une forte dimension esthétique que certains associent à une manifestation artistique, bien qu’il ne s’agisse pas de leur objectif premier.
Le tracé des poomsae, élaboré par un comité spécial de la Korea Taekwondo Association, correspond à des symboles liés aux sens donnés aux poomsae. Par exemple, certains poomsae supérieurs suivent le schéma formé par des idéogrammes chinois, ayant une signification en rapport direct avec les poomsae en question (Keumgang, symbolisant la montagne, s’appuie sur le tracé de l’idéogramme chinois signifiant « montagne »).
On compte 17 poomsaes au total. Les huit premiers, appelés les poomsae taegeug, sont basés sur les huit trigrammes issus du Livre des Mutations. Ce sont les palgwe, ou huit signes divinatoires. Ils représentent les éléments naturels, dont quatre d’entre eux (ciel, terre, feu, eau) sont présents dans le drapeau coréen. Chaque trigramme est composé de trois éléments, les grandes barres ( – ) symbolisant le yang et les deux petites barres ( – – ) le yin (eum en coréen). On comprend ainsi que les poomsae sont étroitement liés à la philosophie taoïste du eum et du yang.
Entouré des huit palgwe, le signe du eum et du yang se compose des éléments complémentaires bleu et rouge pour former le taegeug, symbole de l’univers. Tae signifie « grandeur » et geug « éternité ». Le taegeug dont s’inspirent les poomsae est un grand tout qui participe à l’harmonisation des forces contraires.
Par le travail des poomsae, le pratiquant de taekwondo applique aussi les principes du taegeug : lorsqu’il effectue ses techniques, son corps doit être parfaitement détendu, puis totalement contracté lors de l’impact. Il doit inspirer lors de la préparation d’une technique, et expirer lorsqu’il l’exécute. La perfection du poomsae naît alors de sa capacité à équilibrer les forces complémentaires du eum et du yang.
(Sources : TAEKWONDO 8 Poomsae fondamentaux, Maître Park Moon Soo
TAEKWONDO Traditions, philosophie et culture, Kyong Myong Lee)
Poomsae Taegeug
Poomsae Taegeug Il Jang
Représente le symbole de « keon », l’un des 8 kwe (signes divinatoires) qui signifie « le ciel ». Keon symbolise le début de la création de toute chose dans l’univers. Il représente la force créatrice issue de la combinaison du yin et du yang (eum et yang en coréen).
Il doit être réalisé avec force et agressivité.
Ce poomsae représente le début de la progression en Taekwondo.
Poomsae Taegeug Yi Jang
Ce poomsae symbolise le « tae » le lac. Il représente la joie, le plaisir. On peut l’associer à un lac empreint de sérénité. On parle aussi de la fermeté intérieure et la souplesse extérieure.
Ce poomsae doit être réalisé avec fluidité et harmonie, sans agressivité.
Poomsae Taegeug Sam Jang
Symbolise le « ri », l’un des 8 signes divinatoires, qui signifie « la chaleur et le lumière« . Il doit stimuler l’ardeur à l’entraînement et le sens de la justice des pratiquants. Le feu peut être source de chaleur et de lumière, tout comme il peut être source de destruction.
Le poomsae doit être réalisé tantôt avec puissance, tantôt avec vivacité.
Poomsae Taegeug Sa Jang
Symbolise le « jin », l’un des 8 signes divinatoires, qui représente le tonnerre (puissance et dignité). Une puissance capable de se déchaîner en un éclair. Il évoque aussi le courage des hommes face au danger que cela représente.
Le poomsae doit être réalisé avec force, maîtrise et équilibre.
Poomsae Taegeug Oh Jang
Symbolise le « son », l’un des 8 signes divinatoires, qui signifie le vent. C’est-à-dire, la conjugaison de la puissance dévastatrice de l’ouragan et le calme apaisant de la brise.
Le poomsae alterne entre les techniques exigeant légèreté et souplesse, et les techniques exigeant puissance et dynamisme.
Poomsae Taegeug Yuk Jang
Symbolise le « kam », l’un des 8 signes divinatoires, qui signifie l’eau. Un flot incessant et la fluidité, capable de contourner tous les obstacles rencontrés sur son chemin.
Le poomsae doit être réalisé avec souplesse et fluidité.
Poomsae Taegeug Tchil Jang
Symbolise le « kan », l’un des 8 signes divinatoires, qui signifie la montagne : l’inertie et la solidité. Symbole de connaissance et de sagesse.
La multiplicité des techniques présentes dans ce poomsae rappelle que le taekwondo fait appel à toutes les armes naturelles du corps. Il doit être effectué avec force et stabilité, sans précipitation.
Poomsae Taegeug Pal Jang
Symbolise le « kon », l’un des 8 signes divinatoires, qui représente le yin et la terre, source d’énergie. . Complémentaire du premier gwe, le keon, il met fin au cycle des taegeug et ouvre la voie vers l’apprentissage des poomsaes supérieurs.
Ce poumsae permet aux pratiquants d’obtenir le grade de 1er dan.
Poomsae Supérieur
Koryo Poomsae
Symbolise « seonbae », le grand homme qui possède l’esprit martial et le sens moral qui naît de la culture. Cet esprit s’est transmis à travers les âges Koguryo, Palhae et Koryo. Celui-ci inspire l’organisation de ce poumsé.
Koryo fait référence à une ancienne dynastie coréenne (918 – 1392), d’ailleurs à l’origine des traductions anglaise (Korea) et française (Corée) désignant le pays du Matin Calme. Cette dynastie est connue pour son bouddhisme florissant, ses accomplissements culturels et sa lutte contre l’invasion mongole. Les arts martiaux coréens y connurent un âge d’or.
La position d’attention est la position « tongmilgui » qui permet d’atteindre la concentration mentale par le placement de la main au centre de l’abdomen à l’endroit où le sin (le divin) et le jong (l’esprit) convergent.
Le diagramme reproduit le caractère Chinois qui signifie « seonbae » ou « seonbi », un homme cultivé ou de valeur, en langue Coréenne.
Le poomse exprime la détermination avec laquelle de nombreux adversaires sont repoussés.
Keumgang Poomsae
« Keumgang » signifie la dureté et l’inertie. Le mont « Keumgang », qui est considéré comme le coeur de l’esprit national en Corée et le « Keumgang yoksa » le terrible « guerrier diamant » ainsi nommé par Bouddha, sont l’inspiration de ce poomsae.
Le diagramme reproduit le caractère Chinois qui signifie « montagne » et les mouvements doivent démontrer puissance et équilibre.
Le poomsae doit exprimer une puissance et une stabilité sans faille.
Taebaek Poomsae
Pyongwon Poomsae
Pyongwon signifie « plaine » et fait référence à l’histoire de la civilisation coréenne. En effet, les hommes migrèrent progressivement des montagnes vers la plaine, devenue source d’abondance et de vie.
Ce poomsae est basé sur l’idée de la paix et de l’antagonisme qui naît de la différence entre l’usage que l’on fait des choses et leurs natures profondes. Le diagramme et les techniques exécutées évoquent la présence d’hommes joyeux dansant dans cette plaine.
Ce poomsae a la particularité de tenir sur une seule ligne.
Sipjin Poomsae
S’inspire de l’idée de longévité des 10 éléments selon laquelle il existe 10 créatures : la soleil, la lune, la montagne, l’eau, la pierre, le pin, l’herbe de jeunesse éternelle, la tortue, le daim et la grue. Deux corps célestes, trois ressources naturelles, deux plantes et trois animaux qui donnent à l’homme foi, espoir et amour.
Ce poomsea introduit précisément 10 nouvelles techniques.
Sipjin représente le système décimal. Le diagramme reproduit le caractère Chinois qui signifie « 10 », les possibilités infinies du système décimal et le développement permanent.
Jitae Poomsae
Chonkwon Poomsae
« Chonkwon » signifie « les cieux tout puissants » qui sont l’origine de toute créature et en soi le cosmos. Sa puissance infinie signifie la création, le changement et l’accomplissement. Il inspire aux hommes à la fois crainte et dévotion.
Les hommes ont utilisé le nom du ciel par respect et crainte de sa puissance. Il y a plus de 9.000 ans, Hwanin, le fondateur du peuple Coréen, a été créé par le roi de cieux. Il a choisi une ville céleste pour capitale près de la mer céleste et de la montagne céleste, où le peuple céleste « Han » donna naissance au système de pensée et d’action dont provient le Taekwondo. Le poomsae « Chonkwon » se base sur cette vision sublime de l’Histoire.
Les mouvements se caractérisent par leur amplitude et les courbes douces décrites par les bras, symbolisant ainsi la grandeur de la pensée chonkwon.
Le diagramme en « T » symbolise l’homme qui descend des Cieux, se soumet à la volonté céleste et en est investi de la puissance grâce à sa dévotion. Il signifie donc l’unité de l’homme et des Cieux.
Le poomsae est ainsi associé aux notions de piété et d’humilité devant cette grandeur.
Hansu Poomsae
« Hansu » signifie l’eau, la source de la substance qui préserve la vie et fait naître toutes les créatures. « Hansu » signifie la naissance et la croissance, la force et la faiblesse, la tolérance et l’harmonie, et l’adaptation. Plus précisément, « Hansu » a plusieurs sens : le nom d’un pays, le nombre élevé, la croissance effectuée, la longueur, l’homogénéité et même le ciel et la racine de toute chose, entre autres.
Essentiellement, la nature de l’eau qui se définit par le fait qu’on ne peut l’arrêter et qu’elle s’adapte en permanence imprègne l’organisation de ce poomsae.
Les gestes doivent être effectués avec la douceur de l’eau et la détermination des gouttes d’eau qui s’assemblent pour former un océan.
Le diagramme reproduit le caractère Chinois qui signifie « l’eau ». Le poomse doit être effectué avec fluidité.
Ilyeo Poomsae
« Ilyeo » est la philosophie de Saint Wonhyo, un grand prêtre bouddhiste de la dynastie « Silla », qui se définit par l’unité du corps et de l’esprit. Elle enseigne qu’un point, une ligne ou un cercle sont finalement la même chose. Ainsi, ce poomsae représente l’harmonisation du corps et de l’esprit qui est l’essence de l’art martial, après un long apprentissage de techniques et de développement spirituel qui achève la formation du taekwondoïste.
La position d’attention est la position « bojumok moa segui » : la dernière étape de l’entraînement aux poomsae, les deux poings enlacés devant le menton, qui signifient l’unification et la modération pour laisser librement circuler l’énergie spirituelle dans le corps et les deux mains.
En souvenir de Saint Wonhyo, le diagramme reprend le symbole bouddhiste qui signifie l’état d’abandon de soi, bouddhiste où l’origine, la substance et l’action ne font qu’un.
Source : 12/09/2005 – DTN/DS/Com Trad / TAEKWONDO Les poomses du 10ème keup au 9ème dan, Frédéric Chaussade et Serge Trochet
Lexique
Voici un descriptif de la terminologie adoptée pour décrire les techniques de Taekwondo. La romanisation du hangûl (l’alphabet coréen) est changeante, pour vous y retrouver entre différents ouvrages, fiez vous à la phonétique et non à l’orthographe(exemple : Jileugui et Tchileugui veulent tout deux dire la même chose).
La méthode officielle du Kukkiwon (centre national coréen et référence mondiale) pour dénommer les techniques est :
- 1 – Partie du corps utilisée
- 2 – Niveau attaqué
- 3 – Spécificité de trajectoire éventuelle
- 4 – Famille de la technique
Exemple 1 :
“han sonnal eulgoul bitureo makki” (1 – han sonnal : tranchant de une main, 2 – eulgoul : au niveau haut, 3 – bitureo : en torsion/vrille, 4 – makki : defense) = Défense au niveau haut avec un tranchant de main et vrille du corps.
Exemple 2 :
“ap tchuk mureup tollyo chagui” (1 – ap tchuk : avant de la plante du pied, 2 – mureup : au genou, 3 – tollyo : circulaire, 4 – chagui : frappe de jambe) = coup de pied circulaire dans le genou en frappant avec le dessous des orteils.
Nombres:
1: Hana 6. Yôsôt
2: Dul 7. Ilgop
3: Set 8. Yodôl
4. Net 9. Ahop
5. Dasôt 10. Yôl
Commandements:
Tcha Ryôt: garde à vous
Kyong Rye: saluez
Jumbi: en position de départ (prêt)
Kyôrugui jumbi: en position de combat
Si jak: commencez (partez)
Kuman: arrêtez
Swio: repos
Kal Ryô: écartez-vous
Baro: revenez en position initiale
Chong: bleu
Hong: rouge
Chong Sûng: bleu gagne
Hong Sûng: rouge gagne
Duiro dora: demi-tour
Généralités:
Mu Do: Voie martiale
Dojang: lieu de pratique
Youkeupja: pratiquant de Taekwondo possédant un grade “Keup”
Youdanja: pratiquant ceinture noire de Taekwondo (grade “Dan”)
Ap: avant
Duit: arrière
Yop: de côté
Dollyo: circulaire
Nellyo: mouvement descendant
Ale: niveau bas
Montong: niveau moyen
Eulgoul: niveau haut
Partie du corps
Son : la main
Sonmok : poignet
Sonnal : tranchant de la main
Sonnal Deung : revers du tranchant de la main (coté pouce)
Sonkarat : doigts de la main
Pyon son : main à plat
Pyon son keut : pique de doigts (littéralement : extrémité/bout de
la main à plat)
Batang son : paume de la main
Bal : pied
Balnal : tranchant du pied
Balnal Deung : tranchant interne du pied (coté gros orteil)
Balkeut : pique des orteils (littéralement : extrémité/bout du pied)
Ap bal : pied de la jambe avant
Tit bal : pied de la jambe arrière
Dari : jambe
Joumeuk : le poing
Deung joumeuk : revers du poing
Me joumeuk : dessous du poing (marteau)
Palmok : avant bras
An palmok : partie interne de l’avant bras
Bakkat palmok : partie externe de l’avant bras
Palkoup : coude
Ap tchuk : avant de la plante du pied
Tit tchuk : arrière de la plante du pied
Tit kumchi : arrière du talon
Mureup : genou
Mok : cou
Teok : machoire
Mori : tête
Positions (seugui):
Ap seugui: position naturelle de marche
Jou tchoum seugui: position du “cavalier”
Ap koubi: position basse avancée
Duit koubi: position basse reculée (angle de 90° formé par l’orientation des deux pieds)
Beum seugui: position du tigre
Moa seugui: position avec pieds joints, jambes tendues
Naranhi seugui: position debout, jambes tendues et parallèles (largeur du bassin)
Oen seugui: position debout, pieds formant un angle de 90°, pied gauche tourné vers l’extérieur
Oreun seugui: position debout, pieds formant un angle de 90°, pied droit tourné vers l’extérieur
Koa seugui: position en jambes croisées, légèrement pliées
Techniques de blocages (makki):
Ale makki: blocage au niveau bas
Montong makki: blocage vers l’intérieur au niveau moyen
Montong an makki: blocage vers l’intérieur au niveau moyen avec bras opposé à la jambe avant
Eulgoul makki: blocage au niveau haut
Han sonnal montong makki: blocage au niveau moyen avec une main ouverte
Sonnal makki: blocage avec tranchants des deux mains
Montong bakkat makki: blocage au niveau moyen vers l’extérieur
Batangson makki: blocage avec paume de la main
Godeulô makki: blocage renforcé (deux bras)
Eutkeulo makki: blocage croisé (deux bras)
Hetchio makki: blocage des deux bras écartés (blocage avec partie externe ou interne des avants-bras)
Kahui makki: blocages simultanés au niveau moyen avec la partie interne de l’avant-bras et au niveau bas avec la partie externe de l’avant-bras
Oé santeul makki: blocages simultanés au niveau supérieur avec la partie interne de l’avant-bras et au niveau inférieur avec la partie externe de l’avant-bras
Keumgang makki: blocages simultanés au niveau supérieur et inférieur avec les parties externes des avant-bras
Techniques d’attaque avec l’utilisation des membres superieurs :
Jileugui / Tchileugui: coup de poing
Montong bandé jileugui: coup de poing direct au niveau moyen côté jambe avant
Montong balo jileugui: coup de poing direct au niveau moyen côté jambe arrière
Montong yop jileugui: coup de poing direct au niveau moyen sur le côté
Tchi jileugui: coup de poing montant
Jetcho jileugui: coup de poing direct, dos du poing vers le sol (trajectoire légèrement oblique)
Pyojok jileugui: coup de poing direct contre l’autre main servant de cible
Deung joumok ap tchigui: frappe de face avec le revers du poing
Bakkat tchigui: frappe avec le revers de poing dans un mouvement vers l’extérieur
Me joumok ap tchigui: frappe de face avec le “marteau” du poing
Sonnal mok tchigui: frappe au cou avec le tranchant de la main dans un mouvement circulaire vers l’intérieur
Sonnal bakkat tchigui: frappe avec le tranchant de la main dans un mouvement circulaire vers l’extérieur
Batangson tok tchigui: frappe directe avec la paume d’une main
Kaljébi: frappe directe au niveau supérieur, main en position “A Gwi Sonn”
Palkoup tchigui: coup de coude
Jébipum mok tchigui: mouvements simultanés de blocage (niveau supérieur) et d’attaque (au cou)
Pyonsonkeut sewo jileugui : frappe pénétrantes des doigts, main à la verticale (plexus)
Techniques de coup de pied (tchagui):
Ap Tchagui: coup de pied de face
Yop Tchagui: coup de pied de côté
Dollyo tchagui: coup de pied circulaire
Bandal tchagui: coup de pied semi-circulaire (trajectoire diagonale)
Duit tchagui: coup de pied en arrière
Biteuleu tchagui: coup de pied dans un mouvement de torsion
Mileu tchagui: coup de pied poussé
Nakkeu tchagui: coup de pied porté horizontalement avec la jambe pliée vers l’extérieur
Frouryo tchagui: coup de pied “fouetté, touchant puis dépassant la cible
Naeryo tchagui: coup de pied “marteau” (mouvement descendant)
An tchagui: coup de pied vers l’intérieur
Bakkat tchagui: coup de pied dans un mouvement vers l’extérieur
Momdollyo tchagui: coup de pied circulaire retourné
Mouroup tchigui: frappe avec le coup de genou
Pyojok tchagui: coup de pied circulaire dans l’autre main qui sert de cible
Touio tchagui: coup de pied sauté
Kahui tchagui: coups de pied simultanés contre deux adversaires en sautant